Troubles génitaux

Douleurs de règles - Troubles du cycle - Troubles de la sexualité


La Femme

Beaucoup de gênes et des douleurs peuvent être ressenties au niveau du petit bassin chez la femme et sont souvent attribuées à la sphère génitale.

Le corps s'adapte au quotidien aux diverses tensions, il est capable de retrouver son équilibre par lui-même. Cette capacité peut diminuer lorsque on accumule un manque de sommeil, de la fatigue, une mauvaise posture, une perte de poids importante, des séances de sport trop rapprochées ou au contraire une trop grande sédentarité et aussi suite à un accouchement, des chutes, des opérations ou des maladies.
Ces conditions peuvent permettre l'apparition et l'installation des troubles fonctionnels de la sphère génitale.

Les douleurs de la région pelvienne peuvent aller de la simple gêne à un véritable handicap bouleversant le quotidien.


    Les troubles gynécologiques les plus fréquents et qui peuvent amener à consulter un ostéopathe sont:

  • le syndrome prémenstruel qui comprend un ensemble de symptômes qui apparaissent quelques jours avant les règles: (douleurs et pesanteur pelviennes, lombalgies, tension des seins, céphalées, rétention d'eau, jambes lourdes)
  • les dysménorrhées qui sont des douleurs pelviennes cycliques contemporaines des menstruations

  • les troubles du cycle: aménorrhées (absence de règle), métrorragies (écoulement de sang en dehors des règles), ménorragies (règles anormalement abondantes)

  • les signes accompagnant la période de pré-ménopause et ménopause: troubles circulatoires, jambes lourdes, céphalées, sueurs nocturnes, troubles du sommeil, fatigue

  • les douleurs gynécologiques qui sont des séquelles d'infections ou de cicatrices: les infections gynécologiques et urinaires à répétition ainsi que les cicatrices de chirurgies viscérales, de césariennes ou d'épisiotomies peuvent entraîner des adhérences tissulaires responsables de douleurs. Ces douleurs se manifestent lorsque l'utérus grossit (à certains moments du cycle), au moment des rapports sexuels (cordon douloureux après un accouchement pas voie basse)

    Prendre soin de sa sexualité
  • On peut se sentir moins à l'aise dans son corps avec des douleurs qui apparaissent et une fatigue qui s'installe. Dès lors, il est possible que la libido baisse. Mais une sexualité peu satisfaisante ne correspond pas toujours à une baisse de forme. Il peut s'agir aussi de véritables douleurs pendant les rapports (dyspareunie), de vaginisme primaire ou secondaire, de vestibulite vulvaire, autant de noms évoqués pour parler de troubles de la sexualité.

  • Ces troubles touchent de nombreuses femmes, le désir est présent mais le peu ou l'impossibilité de pénétration, les sensations de brûlures peuvent entraîner une phobie du rapport. Souvent, le retentissement se fait également sur le partenaire.

  • Pour sortir de cet engrenage, il existe des approches psychiques (psycho sexologue) et également des approches corporelles. La kinésithérapie apporte également une grande aide.

  • Comme pour les douleurs du cycle et autres troubles gynécologiques, les troubles de la sexualité ne sont pas facilement évoqués. Beaucoup de femmes n'osent pas parler de leurs gênes en début de consultation.

  • L'ostéopathie peut apporter une aide pour venir à bout de ces troubles permettant alors une approche pluridisciplinaire.
    En début de séance, des questions seront posées. Il s'agit d'un échange entre le patient et son thérapeute, de comprendre son histoire, de respecter son intimité et sa pudeur. Ces types de gênes et de douleurs encore tabous sont abordés en consultations avec douceur tout comme le traitement reçu.

Un traitement ostéopathique peut permettre de diminuer les gênes et les douleurs liées aux troubles gynécologiques: troubles du cycle, douleurs des règles, douleurs aux rapports.
Un traitement en ostéopathie favorise une meilleure mobilité du cadre osseux du bassin, des organes pelviens qu'il contient ainsi que du reste du corps.
Lorsque les tensions du corps sont levées, la circulation vasculaire et nerveuse et la mobilité articulaire sont améliorées ce qui entraîne une meilleure fonction de la sphère génitale.

Un travail sur le pôle génital peut être abordé de manière pluridisciplinaire: gynécologue, kinésithérapeute, psychologue, et un travail en ostéopathie peut soutenir fortement cette approche.